Quand faut-il éviter le gingembre ?

On l’adore dans nos infusions hivernales, nos plats exotiques ou pour faciliter notre digestion. Le gingembre, avec sa saveur piquante et ses vertus bien connues, semble être un allié santé incontournable. Pourtant, saviez-vous que dans certains cas, il pourrait ne pas vous convenir du tout ? Certaines conditions de santé rendent cette racine moins inoffensive qu’il n’y paraît. Voici pourquoi il est bon d’y réfléchir à deux fois avant d’en faire un réflexe quotidien.

Le gingembre et les traitements anticoagulants : un mélange à surveiller

Imaginez vouloir fluidifier le trafic sur une autoroute déjà vide : cela peut devenir dangereux. C’est un peu la même chose avec le gingembre et les médicaments anticoagulants. En effet, cette racine possède des propriétés qui fluidifient le sang, ce qui est utile pour prévenir certains troubles cardiovasculaires. Mais si vous prenez déjà des traitements comme l’aspirine ou les anticoagulants oraux type warfarine, l’effet peut se cumuler et augmenter le risque de saignement. Un simple complément naturel peut alors devenir problématique.

Gingembre et calculs biliaires : une stimulation parfois indésirable

Le gingembre stimule la production de bile, ce qui est excellent pour la digestion… sauf si vous avez des calculs biliaires. Dans ce cas, cela revient à attiser un feu déjà bien vif. La surproduction de bile peut aggraver les douleurs et provoquer des complications. Si vous êtes concerné(e), mieux vaut discuter avec votre médecin avant d’ajouter cette épice à votre cuisine.

Baisse de tension et cœur fragile : prudence sur la racine

On vante souvent les effets hypotenseurs du gingembre. Et pour cause : il aide à réguler la pression artérielle. Mais si votre tension est déjà basse ou si vous suivez un traitement pour un trouble cardiaque, cela peut déséquilibrer votre organisme. Trop de gingembre, et une chute de tension pourrait survenir de manière imprévisible. Mieux vaut l’utiliser avec parcimonie et toujours sous avis médical.